Le Tarier pâtre possède une silhouette trapue et ronde, caractéristique et facilement repérable.
Le compagnon des bergers est l’habitant des recoins marginaux oubliés, où les herbes mûrissent et se dorent sans être inquiétées, où les ronces donnent le meilleur d’elles-mêmes, ces meûrons gorgés de soleil. C’est là, où les paysans d’autrefois voyaient danser les fées, que le Tarier pâtre se plaît, s’informant de tout en guettant bien en évidence au sommet d’une haute tige ou d’un buisson. Ce migrateur modeste préfère les climats doux lui permettant de réduire la distance de son voyage et la durée de son absence hivernale.
Sur la liste rouge des espèce “potentiellement menacées”, on ne compte environ que 2’000 couples en Suisse.